L’équipage galicien composé de Xesús Ferreiro et Javier Anido (Porsche Carrera RS), a réussi à inscrire son nom au palmarès du rallye le plus ancien d’Espagne, auquel ne figurent que les meilleurs pilotes de rallye du continent. Les deuxièmes ont été les Italiens Lucky-Fabrizia Pons (Lancia Rally 037) et les troisièmes Enrico Brazzoli-Paola Valmassoi (Lancia Rally 037).

Le Rallye Costa Brava a célébré l’une de ses éditions les plus réussies, avec 100 voitures au départ et un niveau de curiosité inédit depuis longtemps à Lloret, Gérone et sur les routes où a circulé la course. RallyClassics, en collaboration avec les groupes officiels, les volontaires et les sponsors, parmi lesquels BMW, a fait preuve d’un excellent niveau d’organisation.

La mini-étape nocturne disputée samedi, composée de deux passages par le tronçon Els Àngels (15,12 km), très proche de Gérone et donc très prisée par le public, a été clairement remportée par Ferreiro, bien qu’avec une faible avance. En effet, à l’arrivée au parc fermé de Gérone, le Galicien disposait de 5,7 secondes d’avance sur Lucky et de 21,3 sur Brazzoli. Dominer les Lancia a été sans doute un motif de grande satisfaction pour le leader européen, qui s’était déjà imposé quelques jours auparavant lors du rallye d’Espagne. Il a donc affronté la deuxième étape avec l’envie d’atteindre finalement un bon résultat lors de l’épreuve de Gérone, qui lui avait résisté jusqu’à présent.

Le début de la journée de samedi et, concrètement, la totalité de la première boucle, ont continué d’être positifs pour Ferreiro, qui est arrivé premier à Cladells (14,54 km) et Osor (12,51 km), cédant de peu le scratch à Lucky, à Espinelves-Collsaplana (23 km). Il est donc arrivé à Gérone en position de leader, avec 21,5 secondes sur le pilote italien de la Lancia 037 et près d’une minute et demie de plus sur la Porsche Carrera RSR, de l’autre Italien Luzio Da Zanche. Était absent de cette liste d’aspirants à la victoire Enrico Brazzoli, avec l’autre Lancia Rally de K-Sport, à cause d’une rupture des collecteurs d’échappement et de problèmes d’accélération, qui lui ont fait perdre 2 minutes et 1’20” de plus en raison d’une pénalité. Bien qu’ayant perdu toute réelle possibilité de se battre pour la victoire, il a poursuivi la course.

Le deuxième tour, tel que le précédent, avec un temps estival et un public nombreux dans les fossés, a été pratiquement calqué sur le tour précédent, Lucky gagnant à Collsaplana, tandis que Ferreiro l’emportait à Cladells et Osor. À la fin du deuxième tour, l’Italien cédait pratiquement 24 secondes au pilote espagnol, suivi de loin par Da Zanche, à près de 3 minutes.

Tout restait à décider lors du dernier tour, qui, par un temps sec et ensoleillé, est devenu le tour de force définitif permettant de déterminer si le duo de tête garderait ses positions. La situation de la course est cependant demeurée pratiquement inchangée, sauf pour Da Zanche, qui a perdu la troisième place en raison d’une pénalité en faveur de Karl Wagner (Porsche). Pour le reste, rien de neuf, Ferreiro a gagné à Cladells et Osor et Lucky à Collsaplana : le podium final du 62e Rallye Costa Brava était déjà défini, puisque l’Italien Brazzoli a finalement réussi à atteindre la troisième place, grâce à sa Lancia, après une brillante fin de course.

Championnat de Catalogne : Francesc Gutiérrez avec un M3 exBassas

Le 62e Rallye Costa Brava a également compté pour le championnat de Catalogne de la spécialité, concours qui s’achevait à la fin du premier tour. La victoire finale a été remportée par l’équipage Francesc Gutiérrez-Alex García (BMW M3), auteur d’une grande prestation qui lui a permis d’être l’une des voitures les plus rapides de toutes. Cela a permis à Gutiérrez de s’imposer également chez les voitures Legend (qui réalisaient tout le rallye), en pilotant avec maestria l’unité utilisée par Pep Bassas lors de son dernier rallye. Derrière Gutiérrez se sont placés Josep Sola-Robert Izquierdo (Ford Sierra RS Cosworth) et Xavier Doménech-Óscar Sánchez (BMW M3).

Pilotes espagnols : Ferreiro, Xargay et Font

La participation espagnole a bien évidemment brillé grâce à la prestation de Ferreiro, grand vainqueur. Il faut également signaler la conduite remarquable de Ferran Font (Ford Escort RS), étant donné qu’Antonio Sainz (Ford Escort RS) a toujours figuré sur des positions en retard, victime de problèmes. Dans cette version de vitesse, les classements du championnat d’Espagne et de Catalogne correspondaient à des classements indépendants, Ferreiro dominant logiquement le premier, devant le local Enric Xargay (BMW 2002), toujours très rapide sur cette route, suivi par Miguel Otegui (Porsche Carrera RS).

Régularité : incertitude jusqu’à la fin !

Le grand nombre de classements différents prévus par la catégorie Régularité et la complexité de leur élaboration, ajoutés au fait qu’aucun classement ne peut être établi tant que le dernier classé n’est pas arrivé, nous obligent à rédiger un résumé de cette version dans un communiqué ultérieur. En tout cas, il faut souligner que, avant la dernière boucle (faute donc des trois derniers tronçons), le classement provisoire du classement Régularité FIA était mené par Carles Miró-Jesús Arriezu (Porsche 924 Turbo) ; le classement Trophée d’Espagne était mené par Esteban Asenjo-Sergio García (VW Golf GTI) ; Joaquim Gummà-Gerard Gummà (BMW 323i) a pris la tête du championnat d’Espagne ; et la coupe d’Espagne a vu se classer provisoirement premier Kim Vilatarsana-Yoya Yrla (Renault 5 Alpine Turbo).